Traitement de la myrmécophobie (Peur des fourmis)

La peur des fourmis est une phobie très peu connue et sans doute une des plus sujettes à moquerie. Comment un insecte aussi petit peut-il provoquer une peur aussi intense ? Rares sont les personnes dans l'entourage du phobique à prendre cette peur au sérieux. D'autant que dans certains cas, le phobique aura tendance à "prendre sur lui" et donc à minimiser sa peur pour limiter les railleries.

Certaines personnes n'apprécient pas les fourmis. Elles les trouvent répugnantes et sales et une légère angoisse s'empare du sujet lorsqu'il en croise qui montent sur lui par exemple. On ne parle pas dans ce cas de phobie. Seule une souffrance cliniquement significative est la signature de la phobie. Autrement dit, le patient éprouve une angoisse intense voire une panique à l'idée de voir, d'être en présence de fourmis. Cela peut conduire à des évitements relativement importants (pique nique, plage, terrasse).

Parfois des vérifications et des lavements importants sont présents. Dans tous les cas, le patient a parfaitement conscience du caractère irraisonné et totalement excessif de sa peur mais cela n'empêche en rien la manifestation de la phobie. Dans certains cas, le patient va avoir l'impression d'en voir partout. Cela va gêner sa sphère sociale, amicale et revêtir un caractère invalidant.

Quel traitement psychologique de la myrmécophobie ?

Malgré la description qui en a été faite plus haut, la phobie des fourmis est une phobie dite simple, son traitement est relativement aisé et quelques mois suffisent, dans la majorité des cas, pour que le patient assiste à une diminution significative des manifestations neurovégétatives propres à la phobie. Le psychologue doit au préalable noter la présence ou l'absence d'autres psychopathologies.